∫ Si j'étais un animal, je serais...? Un moineau. Plus libre que le vent j'irais où je veux et me poserait dans les plus hauts arbres pour me reposer. Et j'irais faire mes besoins sur les gens que j'aime pas.
∫ Si j'étais une odeur, je serais...? Celle du pain qui est en train de lever dans le four. Qui vous donne envie de vous lever de bon matin quand votre ventre crie famine.
∫ Si j'étais un slip, je serais...? Celui d'une star qui a été jeté dans la foule, que tout le monde s'arrache et qui finit en morceaux dans différentes vitrines des fans devenus fous.
∫ Si j'étais une plante, je serais...? Un vieux chêne centenaire. Qui aurait été planté dans la cour d'un château, qui aurait vu l'Homme au cours des générations, prendre le thé ou manger dans sa grande ombre rassurante et dans une ambiance conviviale.
∫ Si j'étais un parfum, je serais...? Celui d'un personne qui veut plaire. Celui que l'on met en abondance sans se soucier de ceux qui ne l'apprécient pas. Un parfum doux mais puissant pour faire tourner la tête des passants.
∫ Si j'étais un rêve, je serais...? Un fantasme coupable. D'un amour impossible qui nous fait languir pendant mais qu'on oublie souvent après. Un rêve doux mais plutôt amère une fois que l'on s'est réveillé.
∫ Si j'étais une expression, je serais...? Mieux vaut se taire et passer pour un c*n, plutôt que de l'ouvrir et ne laisser plus aucun doute à ce sujet.
∫ Si j'étais un défaut, je serais...? L'immaturité. Parce que c'est tellement plus facile de laisser faire les choses, de laisser le temps couler entre ses doigts, sans chercher à le retenir. Sans chercher à grandir.
∫ Si j'étais un vœu, je serais...? Un vœu de bonheur. Pour une belle occasion, une fête ou une célébration. Mais il n'a de valeur que s'il est sincère bien sûr.
∫ Si j'étais une qualité, je serais...? La patience. Prendre son temps, attendre sans fin, pour finalement réussir là où d'autres échoueront. Eloigner les sentiments négatifs en relativisant.
∫ Si j'étais une saison, je serais...? L'été. Débordant de soleil et de vacances, toujours trop courtes.
∫ Si j'étais une chanson, je serais...? Celle qui nous apaise. Comme une berceuse ou un véritable talisman. Celle que l'on écoute pour oublier. Celle qui a une place particulière dans notre cœur.
∫ Si j'étais un personnage de fiction, je serais...? Luffy de One piece. L'imbécile qui nous fait rire, qui ne réfléchit jamais. Qui prend des risques inconsidérés, qui nous exaspèrent par son inconscience mais qui réussit toujours à protéger et sauver ceux qu'il aime, envers et contre tout.
∫ Si j'étais un oiseau, je serais...? Ne l'ai-je pas dit plutôt ? Un moineau. Insignifiant, petit, commun. Mais le fier doit se méfier du petit insignifiant. C'est dangereux de ne se fier qu'aux apparences.
∫ Si j'étais une pièce de la maison, je serais...? Le garage. Qui sent à la fois la lessive, la fumée de cigarette et le gasoil. Toujours frais et donc plus apprécier en été. Un coin mal éclairé et sombre mais pleins de souvenirs et bien pratique pour s'isoler.
∫ Si j'étais un conseil, je serais...? Un conseil de prudence. L'enfant n'est jamais assez prévenu du danger qui rode. Et beaucoup d'Hommes, sont encore des enfants. Ce n'est pas pour rien que "prudence est mère de sûreté".
∫ Si j'étais un poète, je serais...? Francis Cabrel. Parce qu'on oublie bien trop souvent que les auteurs, compositeurs parfois même interprète, sont avant tout de véritable poète.
∫ Si j'étais un pays, je serais...? La France. Malgré tous ses défauts, je garde confiance en mon pays et en sa force. Et je reste très fière de sa diversité qui n'est malheureusement pas toléré par tous.
∫ Si j'étais un jeu vidéo, je serais...? Le jeu de notre enfance. Qu'on a fini 100 fois. Mais qu'on recommence sans relâche quand il nous semble qu'on l'a oublié un peu. Peut-être juste pour se rassurer le temps de quelques heures d'insouciances retrouvées.
∫ Si j'étais un métier, je serais...? Luthier. Pour donner vie ou redonner vie de mes mains à des instruments magnifiques. En bois, parce que c'est le matériau le plus noble. Et tant pis pour les échardes ou les coups de marteau sur les doigts.
∫ Si j'étais une friandise, je serais...? Les friandises en sachet que l'on vient chercher à la boulangerie. Dans un petit sachet, aussi tôt choisi, aussi tôt manger mais dont on ne pourra plus oublier ni la saveur, ni la joie de les manger qui l'accompagne
∫ Si j'étais une carte, je serais...? Celle qu'on a perdu. Sous un meuble ou en vacances quelque part sur une plage. Celle qui fait qu'on ne peut plus jouer avec le jeu. Et dont on ne se rappelle de l'existence que lorsque le jeu se déséquilibre à cause de sa disparition.
∫ Si j'étais une arme, je serais...? La culpabilité. C'est une arme cruelle à utiliser avec parcimonie pour planter certains mots dans le cœur de ceux qui nous ont déçu, qui nous ont fait du mal. Arme qui peut aussi se retourner contre celui qui l'utilise. Une arme terrifiante donc.
∫ Si j'étais un cours, je serais...? Un cours que l'on retient. C'est assez rare pour qu'on mérite de le souligner. Un cours avec un prof passionné et passionnant qui réussit à capter notre attention pour que notre mémoire ingurgite chaque détail de ce qu'il a pu dire. Et se maudisse ensuite d'en avoir trop oublier.
∫ Si j'étais un sport, je serais...? La danse de salon. Une discipline difficile dans laquelle l'harmonie d'un couple et la clé de tout. Du travail, de la confiance, des chorégraphies compliquées mais un résultat époustouflant.
∫ Si j'étais une onomatopée, je serais...? Gniiiiiiiiiiiiii *bruit strident à s'en arracher les oreilles* qui correspond au larsen d'un micro un peu trop susceptible.
∫ Si j'étais un téléphone, je serais...? Le tout premier qu'on a eu. Qu'on a aimé malgré ses défauts et dont on n'a toujours pas réussi à se séparer, qui se retrouve condamné à rester au fond d'un placard.
∫ Si j'étais une berceuse, je serais...? Partagée entre un parent et son enfant. Improvisée et pas toujours juste mais qui réchauffe le cœur et apaise les esprits.
∫ Si j'étais un préservatif, je serais...? Celui qui est mis avec maladresse et impatience. Celui qui accompagne une première fois qui a été mûrement réfléchie et attendue. Celui que l'on ne veut pas regretter.
∫ Si j'étais une revue, je serais...? Passionnante et honnête. Pas un torchon avec des mensonges, pas des rumeurs et des photos peoples bien futiles. Juste des articles de vérités, bien écrit par des passionnés qui parle à d'autres passionnés. Le sujet importe peu finalement.
∫ Si j'étais un meuble, je serais...? Celui qu'on a toujours eu, qui a toujours été là et qu'on ne peut pas imaginer ailleurs. Qui nous a accompagné, qui encombre et qui prend la poussière mais auquel on tient quand même, envers et contre tout.
∫ Si j'étais un super héros, je serais...? Celui de notre enfance qui nous a passionné au point d'en imaginer des jeux qui pouvaient occupés toutes nos après-midi. Celui qui se bat avec son arme ou ses pouvoirs pour défendre les innocents. Celui que l'on ne regrette jamais et qu'on adore toujours en secret.
∫ Si j'étais un conte, je serais...? Ceux enregistrés et racontés par Marlène Jobert. Ecoutés avec un casque sur les oreilles et le livret sous les yeux pendant des heures entières, des lumières pleins les yeux.
∫ Si j'étais un gâteau, je serais...? Au yaourt. Tout bête et qui a toujours le même goût. Le seul que votre mère sait faire et qui pose toujours la même question qu'on a entamé notre première bouché : " Il est bon, hein ? " Un sourire est souvent une réponse bien suffisante.
∫ Si j'étais une peur, je serais...? La peur de grandir. Pas de vieillir, juste de grandir. De prendre les choses trop au sérieux, de se laisser porter par la vie et d'en oublier l'enfant enjoué et innocent qu'on a pu être. De se réveiller vingt ans plus tard en se disant qu'on est plus qu'un vieux c*n.
∫ Si j'étais un fantasme, je serais...? Celui qui est impossible. Que l'on admettra jamais. Et à quoi cela servirait puisque de toute façon il est impossible ?
∫ Si j'étais une couleur, je serais...? Bleu. Le bleu azur d'un ciel dégagé ou d'une mer calme. Une couleur apaisante et un peu froide. Le bleu d'un regard clair dans lequel on aime se plonger.
∫ Si j'étais une sensation, je serais...? Un frisson. Doux ou violent, qui nous réchauffent quand on en a besoin ou quand on est surpris. A subir ou à provoquer.
∫ Si j'étais une invention, je serais...? Internet. Parce que le monde serait tellement différents sans. Que parfois c'est regrettable mais souvent c'est appréciable. Seulement on a jamais été aussi seul avec tant de moyens de communiquer. Paradoxe.
∫ Si j'étais un mot anglais, je serais...? " Hoyden " Dans un américain approximatif ça signifie " garçon manqué ". Même si ce n'est pas une langue que j'affectionne, sa sonorité est belle et s'accorde bien à la musique. Je le reconnais dans ma plus grande mauvaise foi.
∫ Si j'étais un don, je serais...? Un don du ciel. Une qualité qui rend quelqu'un spécial. Un don qui est accordé qu'aux personnes qui le méritent.
∫ Si j'étais une constellation, je serais...? Mystérieuse et lointaine. Que les scientifiques chercheraient à percer. Sans jamais y parvenir.
∫ Si j'étais un épilateur, je serais...? Celui qui émancipe l'adolescent qui n'aimait pas son corps. Celui qui vient le libérer de cette nouvelle pilosité parfois gênante. Celui qui libère dans la douleur, que l'on redoute, mais qui reste bien utile pour se plaire et plaire aux autres.